Quand la pause s'impose...

J’ai fait une pause. Trois semaines sans basse (ou presque), sans réseaux sociaux, sans répondre aux ping, bling et ding des notifications. J'ai mis mes notification en "off" sur les applications de réseaux sociaux.

Pourquoi ? Parce que parfois, il faut savoir dire « stop » avant que ce soit votre tête ou votre dos qui le dise à votre place. Et moi, j’ai appris à m’écouter (ça fait partie des compétences qu’on développe en jouant de la basse : l’écoute… mais de soi aussi !).

Quand on est passionné, c’est facile de se perdre dans ce qu’on aime. Trop facile, même. On veut bien faire, on veut tout donner, et on finit par tirer sur la corde… et même sur une basse une corde peut casser. 🎸

Alors j’ai appuyé sur pause. Pas parce que je n’aime plus ce que je fais — au contraire, j’adore ça — mais parce que j’aime trop ça pour le faire à moitié. Et puis soyons honnêtes : entre les mails, Messenger, YouTube, TikTok, Instagram, Facebook (et j'en oublie certainement d'autres), ça finit par faire une cacophonie numérique. Et moi, j’aime mieux le groove que le bruit.

Je l’ai déjà vécu il y a deux ans : le trop-plein. À l’époque, j’étais tombé dans le piège de vouloir tout faire, tout le temps, pour tout le monde. Maintenant, je connais mes limites.

Le truc, c’est que je n’ai jamais voulu que cette aventure devienne une contrainte. Je n’ai pas signé pour ça. YouTube, la communauté qui me suit sur divers réseaux, les messages de remerciement, tout ça m’est tombé dessus comme un solo de basse dans un morceau funk : imprévu, mais irrésistible. J’ai vu que ce que je faisais avait un impact, que ça aidait des gens, et franchement, c’est mille fois plus gratifiant que beaucoup de réunions en entreprise (désolé le monde pro 😅).

Mais mon temps, comme le vôtre, n’est pas extensible. Il faut jongler avec le travail, la famille, le sport, les autres passions… et les siestes. Donc parfois, la meilleure chose à faire, c’est rien. Ou plutôt : autre chose.

Pendant ces trois semaines, j’ai laissé les vidéos de côté (sauf pour ma communauté, vous êtes des VIP 🫶). À la place, j’ai joué du piano tous les jours, j’ai bien bossé deux morceaux de basse avec peut-être un projet de groupe à la clé… mais ça, je vous en reparle bientôt !

Et vous savez quoi ? Ça m’a fait un bien fou. Pour mieux revenir..

Alors si un jour vous sentez que vous saturez — que ce soit dans la musique, le boulot, les réseaux, ou la vie tout court — écoutez cette petite voix intérieure qui dit : « Hey, t’en fais un peu trop, non ? ». Elle a souvent raison.

Prenez soin de vous. Votre passion et les gens qui comptent pour vous méritent un corps et un esprit en forme. Et moi, je veux vous voir groover jusqu’à 90 ans… minimum. 😄

Bonne basse !

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