- Sep 13, 2025
Comment ne pas abandonner quand on commence la basse
- Daniel Durand
- 2 comments
C’est un constat que je fais régulièrement : beaucoup de bassistes débutent avec enthousiasme… puis, quelques semaines ou quelques mois plus tard, la basse finit par prendre la poussière dans un coin.
Je me suis demandé pourquoi. Mais les réponses ne sont pas si compliquées.
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Le mur de la réalité
Ah, les fantasmes ! C’est beau ! Croire qu’on va jouer comme un pro dans une arène de 25 000 personnes et rêver… Ça, tout le monde peut le faire, et c’est facile. On lance son live préféré, on ferme les yeux, et on se projette.
Puis vient le moment de passer à la réalité… Bon, on va déjà commencer dans sa chambre avant Bercy, hein 😅
Et là, patatras !
On se dit : “Ah ouais quand même ! J’ai choisi un morceau facile pour débuter… et je n’en mets pas une dedans ! Mon son ? J’en parle pas ! C’est horrible ! Mais j’y arriverai jamais !”
Apprendre un instrument, ce n’est pas une ligne droite. C’est un chemin avec des bosses, des creux, et parfois l’envie de tout lâcher. On est tous passés par là.
Moi aussi, j’ai connu ces moments de doute et surtout j'ai échangé avec des centaines de débutants depuis que je me suis lancé dans l'aventure YouTube. Alors je voudrais partager avec toi les principales raisons qui expliquent pourquoi beaucoup de bassistes abandonnent… et surtout, comment toi tu peux éviter ce piège.
Le mythe du “ça va être facile”
On entend souvent : “La basse, c’est plus simple, il n’y a que 4 cordes.”
Mais la réalité, c’est que la basse demande une régularité rythmique, de la précision et de l’endurance. Au début, tout est compliqué ! Ne serait-ce que jouer une seule note proprement,
Le manque de résultats rapides
On rêve tous de jouer nos morceaux préférés dès le départ. Mais il faut passer par des étapes : muscler ses doigts et sa main, acquérir un débit de notes régulier, assouplir sa main gauche, comprendre le rythme pour ne pas jouer “à côté”, apprendre à lire une tablature, travailler son oreille… Et parfois, l’impatience prend le dessus.
La comparaison avec les autres
Sur YouTube ou les réseaux, tu vois des bassistes qui slappent à la vitesse de la lumière ou qui font des lignes incroyables. Quand toi, tu galères encore à enchaîner deux notes propres, la comparaison peut faire mal.
Même dans notre groupe “Débuter la basse avec Daniel Durand”, beaucoup n’osent pas poster de vidéos d’eux-mêmes de peur d’avoir l’air ridicule à côté des autres. Pourtant, ce groupe a été créé pour eux !
L’absence de structure
Beaucoup débutent seuls, en picorant des tutos ici et là. Mais sans plan de progression clair, on se retrouve vite à tourner en rond… et à perdre sa motivation.
La vie qui s’en mêle
Travail, famille, fatigue… Le soir on est crevé et on se dit “je reprendrai demain”. Et demain devient la semaine prochaine… puis le mois prochain.
Comment ne pas abandonner ?
Les objectifs !
Il faut absolument se fixer un ou plusieurs petits objectifs sans contrainte de temps. De toute façon, si tu joues un peu tous les jours, tu vas progresser, surtout si tu es débutant complet.
C’est pour ça que j’ai fait des vidéos avec Sandrine. Elle a réellement joué 10 minutes par jour, et sa progression est constante. Pourtant, elle n’était pas spécialement motivée : au départ, c’était juste pour me faire plaisir. Mais elle s’est prise au jeu.
👉 Sa première vidéo a fait plus de 300 000 vues et tu peux la voir ici : YouTube – Sandrine débute la basse
Accepte les paliers
C'est notre cher Bob Maertens qui m’a inspiré cet article. J’ai lu un commentaire qu’il a laissé sur le groupe Facebook “Débuter la basse”, dans lequel il parle de sa perte de motivation actuelle.
La motivation, c’est comme une vague : parfois haute, parfois basse. Ce n’est pas grave d’avoir un creux. Ce qui compte, c’est de ne pas poser définitivement la basse. (Et je sais, bien sûr, qu’il ne le fera pas 😉).
Rappelle-toi pourquoi tu as commencé
Si tu as quelques mois de basse derrière toi et que tu sens la motivation baisser, rappelle-toi pourquoi tu as pris cet instrument :
Pour jouer en groupe ?
Pour retrouver le son qui t’a fait vibrer dans un morceau culte ?
Reconnecte-toi à cette flamme.
Entoure-toi
Avec internet, on n’est plus seul.
Rejoins une communauté de bassistes (comme notre groupe Facebook 😉), partage tes progrès, pose tes questions. Se sentir soutenu, ça change tout.
Joue pour le plaisir
N’attends pas de “tout savoir” pour te faire plaisir. Apprends un riff connu, joue-le en boucle, ressens le groove. La musique, ça doit avant tout être fun.
Conclusion
Si tu es dans un moment de doute, retiens bien ceci : abandonner, c’est la seule façon d’être sûr de ne jamais progresser.
Même si tu avances lentement, tu avances. Et un jour, tu réaliseras tout le chemin parcouru.
Bonne Basse !
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2 comments
Hé oui, ça arrive aussi aux anciens. Ce qui est intéressant dans ces palliers ou ces creux (car ils arrivent régulièrement), c’est que lorsque on remonte, on a l’impression de faire des progrès de géant d’un coup, et en vrai ce ne sont pas des impressions, c’est exactement ce qui se passe.
Seulement il faut accepter et digérer cette mauvaise passe, et ne pas abandonner à ce moment là.
C'est clair qu'il y a des hauts et des bas dans l'apprentissage, je confirme. Dans les creux on trouve toujours une excuse pour ne pas prendre sa basse... Ce qui marche pour moi c'est d'avoir ma basse dispo immédiatement style plug and play et de me dire/forcer un peu, à faire 10 min. Une fois les doigts dessus, c'est rare de faire moins de 30 min. Comme dit Daniel, se refaire les anciennes lignes de basse, plus simples, ça motive, et un jour c'est la surprise la dernière ligne où on patinait à 60 BPM passe toute seule à 100 voir plus, le creux est passé !