J'ai commencé le kitesurf grâce à la basse !

Je reviens tout juste d'une semaine de vacances à Dakhla au Maroc. Il n'y a pas grand chose à faire là-bas. C'est un endroit très isolé, très loin de la première grande ville. Le désert rejoint mer et c'est magnifique. Beaucoup de gens y vont pour une bonne raison : la pratique des sports de glisse. C'est un endroit très venteux, idéal pour pratiquer ces sports toute l'année.

Moi j'y suis allé pour pratiquer une de mes passion : le kitesurf (ou kite).

Tu connais le kitesurf ? Tu utilises une planche avec laquelle tu glisses sur l'eau tiré par un ail en forme de parachute allongée.

Et si je te disais que j'ai commencé ce sport indirectement grâce à la basse ? Et pourtant ça n'a rien à voir !

Le mur invisible des croyances limitantes

On ne s’en rend pas toujours compte, mais la plupart de nos limites ne viennent pas du monde extérieur.

Elles viennent de nous.

On se répète des phrases comme :

« Ce n’est pas pour moi »
« Je n’ai pas les capacités »
« J’ai commencé trop tard »
« Je n'y connais rien »

Et ces phrases deviennent des murs invisibles. Des murs qu’on ne voit pas, mais qui nous empêchent d’avancer. Le pire, c’est qu’on finit par y croire. J'y ai cru des dizaines d'années pour la basse, que je rêvais pourtant de jouer.

La basse : mon premier mur brisé

Pendant des années, j’ai admiré les musiciens, et surtout les bassistes. Mais au fond de moi, j’étais persuadé que ce n’était pas pour moi.

À 43 ans, je me disais : « C’est trop tard ».

Pas de solfège, pas d’expérience musicale, rien.

J’en ai déjà parlé plusieurs fois : c’est en voyant une dame de 90 ans jouer superbement bien du piano et qui avait commencé à 70 ans que j’ai compris à quel point je m’étais trompé. Le lendemain je commençais la basse et mon aventure a commencé. Cette aventure, je ne l’avais pas prévue, je ne l’aurais pas imaginée pour moi. Et encore moins que je devienne une source de motivation et de départ pour des milliers de bassistes aujourd’hui. Et pourtant, je n’ai pas le niveau d’un professionnel, loin de là. Mais je suis sûr que je prends autant de plaisir et j’ai vécu beaucoup de moments incroyables.

Les débuts étaient difficiles : mes doigts refusaient d’obéir, mon son était pourri, et le moindre morceau me paraissait une montagne. Mais j’avais franchi la plus grande étape : j’avais osé passer à l’action.

Et c’est ce premier petit pas qui a tout changé.

La magie des barrières qui tombent

Quand tu brises une croyance limitante, tu te rends compte qu’elle n’était qu’une illusion. Et ce déclic-là déborde sur tout le reste de ta vie.

Et si je pouvais apprendre la basse à 43 ans, alors qu’est-ce qui m’empêchait d’essayer autre chose ?

C’est exactement ce que je me suis dit quand j’ai découvert le kitesurf.

Du groove… au kitesurf !

Le kite, c’est un sport extrême. Rien à voir avec la musique. Et pourtant, je me suis lancé.

Pourquoi ? Parce que j’avais déjà prouvé à moi-même que mes limites n’étaient que des barrières mentales.

Alors je me suis retrouvé sur une plage, avec une aile énorme qui tirait fort, l’océan devant moi et des gamelles mémorables 😅.

Au début, c’était chaotique. Plusieurs fois, j'ai cru que je n'y arriverai jamais. Déjà, je n'avais jamais fait de sport de vent et j'ai dû apprendre à gérer mon aile de kite. Et attention, là, ça rigole pas, on peut vraiment se faire mal.

J’ai accepté d’être débutant. Et petit à petit, j’ai progressé.

Mais qu'est-ce que j'ai galéré ! Un truc de fou ! Et la galère se paye cash dans ce sport. Entre les lavements nasales et les côtes qui trinquent lors des chutes, il faut rester motivé.

Le vrai blocage n’est jamais technique

Que ce soit pour la musique, le sport, ou n’importe quel projet, le vrai frein n’est pas la technique.

• Ce n’est pas l’âge.

• Ce n’est pas le matériel.

• Ce n’est même pas le temps qu’on a.

Le vrai blocage, c’est cette petite voix intérieure qui dit :

« Tu n’y arriveras jamais ».

Une fois que tu fais taire cette voix et que tu oses commencer, le reste devient un chemin. Parfois difficile, oui, mais toujours gratifiant.

Et toi, quel mur veux-tu briser ?

Aujourd’hui, grâce à la basse, j’ai découvert bien plus que la musique.

J’ai découvert que j’étais capable d’oser.

Et ça, ça a transformé ma vie entière.

Alors si tu as un projet qui te trotte dans la tête, une envie, un rêve… souviens-toi que la plupart des murs sont dans ta tête.

Brise-en un.

Et tu verras : tout s’ouvre.

Bonne Basse,

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